Le sens de la vie et la mort

Je viens de terminer la lecture du livre « Un sens à la vie » du philosophe belge Pascal Chabot. Le livre explore le thème suivant : « Le sens est partout mais sa définition, nulle part. On veut du sens pour son travail, dans ses relations, face au système. Mais que cherche-t-on en cherchant du sens ? Que cache ce Graal éternel, devenu tellement important qu’il semble avoir supplanté la recherche du bonheur ? » Avec un titre (et un sujet) qui pourrait être considéré « nouvel âgeux » au premier regard, on retrouve dans cet ouvrage une véritable recherche de ce thème qui apporte une autre solide pierre à mon édifice philosophique. Au cours des prochains billets (à commencer par celui-ci), je vous partagerai quelques extraits que vous trouverez intéressants j’espère.

À partir de la page 238, Chabot explore le rôle de la mort dans le sens de la vie et le rôle de la philosophie face à la vie. Extrait:

La mort n’a rien à enseigner, sinon d’aimer la vie. Et c’est pourquoi, quand Montaigne dit que « philosopher, c’est apprendre à mourir », il signifie aussi que philosopher, c’est aimer la vie en connaissance de cause, c’est-à-dire dans sa finitude. (…) la philosophie affirme en milieu de la vie ce que certains ne saisissent qu’au dernier moment et avec regret. Elle n’apprend pas concrètement à mourir, ce qui n’a pas de signification, mais prévient anticipativement l’émergence de ces regrets, transformant tous les « j’aurais aimé » en de simples « j’aime ».

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