En mai 1968, à propos des révoltes étudiantes, le philosophe français Jean-Paul Sartre déclarait :
Ces jeunes gens ne veulent pas d’un avenir qui a prouvé que nous sommes des hommes lâches, épuisés, fatigués, avachis par l’obéissance totale et complètement victimes d’un système clos.
Je trouve que ce même message résonne encore dans le contexte des manifestations étudiantes contre la crise climatique.
(phrase citée dans « Sartre, un penseur pour le XXIe siècle » d’Annie Cohen-Solal, publié en 2005 chez Gallimard)