Cet entraînement à se mettre à la place d’un autre – ce que les philosophes nomment l’empathie – est un concept que je crois très utile, qu’on devrait en tout cas dépoussiérer, surtout avec les circonstances politiques qui sont en train de se dessiner. Car se mettre à la place d’un autre, c’est s’enrichir, mais c’est effort, c’est aller à la découverte d’un nouveau continent mental, d’une nouvelle manière de penser, d’une nouvelle manière d’être homme.
Edgar Morin, philosophe
Effectivement, voilà une aptitude importante à développer, pour mieux comprendre les autres et mieux décoder notre époque. D’ailleurs, si vous voulez en lire plus sur l’histoire de l’empathie, je vous dirige vers cette émission de France Culture de 2012.
Source : Dialogue sur la nature humaine, Boris Cyrulnik, Edgar Morin, L’aube Eds De, 06/2004
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